
Avec les nouveaux mouvements sociaux, comme celui des Gilets Jaunes par exemple, nous voyons apparaître une nouvelle race de reporters. Nous avons été sur le terrain à la rencontre de l’un d’entre-eux.
Samedi 9 Février 2019, en plein acte XIII des Gilets Jaunes, alors que dès midi les premières tensions apparaissent, il est là, smartphone à la main.
Il enchaîne les clichés, les yeux rivés sur l’action. Et c’est comme ça chaque samedi.
Qu’est-ce qui fait de vous un autre type de reporter ?
C’est un travail de placement, j’essaye de capturer l’action sous différents angles, et d’avoir des images variées, couvrant différents angles et points du vue.
Comment réussissez vous cette prouesse ?
Je zap, je ne reste pas poser au même spot tout le temps. Je passe de Cnews, à BFM, je passe rapide sur LCI, je regarde si les journalistes de France Info ont bougé. Je vais aussi beaucoup sur les réseaux sociaux, bref je ne reste pas statique.
Et vous ne sortez jamais ?
Non. Je ne pourrais jamais prendre autant de photos d’endroits différents si j’y allais moi-même. Et puis y a les lacrymo, les LBD, la pluie, le froid. Non, je suis mieux chez moi !
