
Après son « débat » avec des enfants, il a décidé d’en sortir un livre de contes.




Le texte intégral
Il était une fois, 3 petits pauvres. Ils habitaient la campagne, et ne savaient ni lire ni écrire. Ils ne se lavaient qu’une fois par semaine, et passaient tout leur temps à l’auberge du village, à boire et à fumer.
Leurs parents ne leur avaient jamais appris le sens de l’effort, aussi, quand venait le moment du labeur, ils étaient toujours les derniers arrivés, et les premiers à se plaindre.
Quand l’hiver arriva, ils n’avaient pas assez pour se chauffer et se nourrir.
Au lieu de se demander ce qu’ils pouvaient faire pour s’en sortir, ils décidèrent de descendre à la ville pour demander à manger au Roi.
Le Roi, qui était bon, leur donna des milliers de pièces d’or.
Mais les méchants petits crasseux n’étaient toujours pas contents. Ils voulaient la tête du bon Roi, qui avait pourtant toujours pris soin de son royaume.
Ils continuèrent à venir à la ville, pour brûler les enfants et les bâtiments.
Le bon Roi devait sévir, mais son coeur était si bon qu’il préfera les écouter et se déplaça lui-même dans les villes et les campagnes pour écouter son bon peuple et débattre avec lui.
Les 3 petits crasseux ne voulant pas parler au Roi, toujours aussi bon, continuaient encore et toujours de crier « A mort le Roi !« .
Toute la Cour s’affolait, et commençait à son tour à en appeler au bon Roi, « Mon seigneur, faites quelque chose, ils viennent jusque dans nos rues, ils pillent nos échoppes !« .
Bientôt, les diseurs de nouvelles et autres crieurs publics se faisaient écho des craintes de la Cour, fustigeant ces 3 petits crasseux qui voulaient bousculer l’ordre établi.
Mais rien n’y faisait, et les 3 petits crasseux commençaient même à rassembler leurs amis.
Le bon Roi dû se résoudre à envoyer ses preux chevaliers pour que toutes les provinces du royaume retrouvent le calme et que le percepteur puisse collecter l’impôt.
Les troupes du bon Roi vinrent rapidement à bout de ces barbares, le Roi décida d’ôter un œil à chacun d’entre eux sur place publique, en guise de châtiment.
Le calme était enfin revenu au royaume.
Le bon Roi organisa une grande fête où toute la Cour était présente.
Les caisses du royaume étaient à nouveau pleines, et les gueux étaient retournés dans leurs auberges pour continuer à boire et à fumer.
un fois de plus, la mansuétude alliée à la fermeté du bon Roi avait eu raison de la violence et l’ignorance.
